Les terres saintes
Un roman épistolaire d’Amanda Sthers,
adapté pour le théâtre et mis en scène par Jean-Louis Kamoun.
Dans « Les terres saintes » les voix sont rarement naturelles. Voix de papier, voix hertziennes ou numériques, voix sans regards, sans contacts. Des voix qui s’adressent parfois à un siège vide, des appels au secours en forme de plaisanterie. Des voix qui sont pourtant le seul moyen de garder le contact, obstinément.
Ces êtres que des milliers de kilomètres séparent, et qui vivent eux-mêmes cernés de murs, se parlent, se répondent, se blessent ou se consolent, comme s’ils étaient proches. Ne se voyant quasiment jamais, ils communiquent par lettre, e-mails, téléphone portable ou SMS, et refusent le silence, la négligence, l’oubli dans lequel s’enfonce Harry, enfermé dans son mur intérieur.